Автор работы: Пользователь скрыл имя, 22 Января 2012 в 13:03, шпаргалка
Работа содержит ответы на вопросы для экзамена по дисциплине "Иностранные языки".
16. La dérivation impropre.
La dérivation impropre est le procédé par lequel on tire d'un mot existant un autre mot en lui attribuant simplement une fonction nouvelle. Par ce procédé on crée un nouveau mot à partir d'une des formes d'un mot ancien en la faisant passer dans une autre catégorie grammaticale ou lexico-gramma- ticale. Tels sont le bien, le souper, des fers, un radio, tirés de bien, souper, fer, radio.
La dérivation impropre est fort productive en français moderne. On forme facilement des mots nouveaux qui reçoivent les caractéristiques d'une autre partie du discours.
Les substantifs peuvent être obtenus de diverses parties du discours:
- d'adjectifs qualificatifs : le calme, le beau, le rouge à lèvres;
- de verbes : le coucher du soleil, le souper, le devoir, l'être;
- de participes présents : un participant, un manifestant, un représentant, un sympathisant, un collant;
- d'adverbes : le bien, le mal, lepeu ;
- de mots non-autonomes: les pour et les contre, prendre le dessus,.
Les adjetifs peuvent aussi provenir d'autres parties du discours :
- de substantifs : un costume perle, un ruban rose, un chapeau paille;
- de participes présents : une personne charmante, des enfants obéissants ;
- de participes passés: un soldat blessé, des doigts effilés, une ville atomisée, des vols habités.
Les adverbes peuvent être tirés
- d'adjectifs : il a fort bien travaillé ;
- de prépositions : n'avoir rien contre ; courir après.
Les interjections peuvent être obtenues
- de substantifs : dame!, peste !, diable ! ;
- de verbe s à l'impératif et au subjonctif: tiens !, va !, allons !, soit !
Signalons à part la création des verbes tels que patronner, lyncher, parrainer de même que blanchir tirés de nominaux patron, Lynch (loi, de), parrain, blanche (blanc). Les linguistes français rangent d'ordinaire ce moyen de formation parmi la suffixation. Cependant les finales -er et -ir ne sont pas des suffixes au même titre que ceux qui ont été examinés précédemment ; elles n'entrent pas dans la partie lexicale des verbes. La formation du type patron > patronn-er, blanche > blanch-ir offre un cas particulier de dérivation impropre où à partir d'un nom (substantif ou adjectif) on forme une base verbale. Ce type de formation est parmi les plus productifs dans le français d'aujourd'hui, (cf., bachoter, court-circuiter, paniquer, tester, tangenter — « longer, côtoyer », surfer, vamper). Les mots apparus à la suite de la dérivation impropre peuvent être interprétés comme étant formés avec un suffixe zéro. L'affixe zéro apparaît dans les cas où son absence est significative ; il est alors commutable avec les formants (dans notre cas les suffixes) explicites, (cf. calme — le calme et tendre — tendresse, modeste — modestie, etc.) Donc, la structure de la signification du dérivé est plus complexe que celle du mot générateur ce qui en principe est la condition minimale nécessaire qui signale la présence d'une formation dérivée.
Le
passage d'un mot d'une partie du discours dans une autre à la
suite d'une ellipse est aussi bien fréquent de nos jours une [ville]
capitale, une [voiture] automobile,
un [avion] supersonique.
17. La formation des mots et son rôle dans l'enrichissement lexical.
La formation des mots est une source féconde de l'enrichissement du vocabulaire français. Tout comme l'évolution sémantique la formation des mots nouveaux sert à la communication de nos idées et de nos sentiments. Elle est aussi largement utilisée dans des buts expressifs, comme moyen stylistique.
Parmi les causes de la formation des mots nouveaux il faut nommer les changements perpétuels survenus à l'intérieur de la société, les innovations multiples qui exigent une dénomination. L'intensité de l'enrichissement du vocabulaire au cours des siècles a connu des hauts et des bas. De nos jours la «créativité» est devenue particulièrement intense. Cela s'explique, d'une part, par la révolution scientifique et technique, d'autre part, par l'accès des larges masses à l'enseignement, aux mass media.
Sur quelle base repose la créativité lexicale? Ainsi J. Damourette et E. Pichon affirmaient que «chaque Français sent en soi le pouvoir de donner du sens à des syllabes spontanément venues se présenter à lui sans qu'il les ait auparavant jamais entendu employer par un autre...»
A. Sauvageot croit également possible de construire de toutes pièces des radicaux nouveaux au moyen de combinaisons de phonèmes existants, assemblés « selon les règles de notre prononciation ». Pourtant la plupart des linguistes estiment qu'il n'y a guère de vocables sans étymologie.
Les modèles de formation agissent généralement au cours de longs siècles, toutefois leur stabilité n'est que relative : certains disparaissent substitués par d'autres, nouvellement parus. Ces changements dans le système de formation se font très lentement en comparaison du renouvellement du vocabulaire. Au XXe siècle on signale l'apparition de plusieurs suffixes. De l'anglais, dont l'influence devient prépondérante, on emprunte
-ing,
-er. Notons encore le suffixe -rama,
extrait de panorama, très en vogue dans la publicité.
Sous l'influence de l'anglais, apparaît un nouveau modèle de formation
de mots composés: nord-africain, sud-américain
qui sont les équivalents des groupements de mots «de l'Afrique du
nord», «de l'Amérique du sud». Les modifications portent parfois
sur tout un procédé de formation qui peut subitement acquérir une
vigueur dont il était dépourvu jusque-là. Les procédés
de formation des mots énumérés au début de ce paragraphe pourraient
être répartis en quelques types : procédés morphologiques, phonético-morphologiques
et phonétiques. Les premiers sont les suffixation et préfixation,parasynthétique,
régressive, impropre, la composition ; les seconds — les télescopages,
l'abréviation ; le dernier — l'onomatopée ; ajoutons encore le redoublement
et la déformation des mots.
18. La composition.
Ce procédé de formation, est moins productif que la dérivation affixale, mais occupe une place importante dans le système formatif du français d'aujourd'hui. La composition est interprétée de façon différente en linguistique.
Selon une conception très répandue un mot composé en français n'est pas seulement celui qui est formé par l'adjonction de bases différentes, mais n'importe quelle expression qui présente un groupement constant et usuel exprimant une notion, un seul concept. C'est pourquoi les locutions telles que chemin defer, boîte aux lettres, pomme de terre, etc., sont parfois traitées de mots composés.
Dans la linguistique russe si chaque mot exprime effectivement une notion, un concept, il serait abusif d'affirmer que n'importe quelle expression ou locution exprimant une notion serait un mot. Selon l'académicien V.V. Vinogradov les groupes tels que chemin defer, salle à manger, avoir envie ne sont guère des mots composés, mais tantôt des unités phraséologiques, qui par leurs fonctions sont souvent des équivalents de mots, tantôt des groupes de mots libres.
Pour le français l'intégrité formelle doit être comprise avant tout comme l'absence de rapports syntaxiques entre les composants d'un vocable qui grammaticalement et phonétiquement fonctionne comme un tout indivisible. Quant à l'écriture liée des mots, elle n'est qu'un indice accessoire, l'orthographe française étant conventionnelle.
Même là où autrefois on avait un groupe de mots on peut se trouver aujourd'hui en présence d'un mot composé dont les éléments n'offrent plus de rapport syntaxique. Tel est le cas de rouge-gorge. Les rapports syntaxiques qui existaient dans l'ancien français entre les éléments de cette formation ne correspondent plus à ceux du français moderne ; cela signifie qu'il n'y a plus aujourd'hui de rapport syntaxique à l'intérieur de ce vocable qui est devenu à la suite de son développement historique un mot composé. Le s que l'élément rouge prend au pluriel (rouges-gorges) n'est point la marque d'un rapport syntaxique actuel, mais rien autre qu'un vestige de l'ancien rapport syntaxique conservé par l'orthographe traditionnelle et retardataire. Les vocables du type de rouge-gorge, doivent être traités de nos jours de mots composés formés par l'adjonction pure et simple de bases formatives différentes.
La
disparition d'un rapport syntaxique ancien à l'intérieur d'un
vocable a souvent pour conséquence que ce dernier constitue un modèle
de formation pour la création d'autres mots composés.
Les types essentiels de mots composés dans le français moderne.
1. Les mots composés qui ont été originairement formés à l'aide de plusieurs bases formatives : microscope, galvanomètre, bibliophile, gyrophare, téléscaphe. La présence dans ces composés d'éléments latins et grecs leur confère souvent une portée internationale. Par contre les autres types de mots composés sont des créations populaires d'un large emploi.
2. Les substantifs composés dont le premier élément est étymolo-giquement un verbe transitif, le second — un substantif exprimant le régime de l'action : hochequeue, presse-purée, presse-papier, monte-charge, porte-clefs, tire-bouchon, porte-plume. Parmi les formations récentes nommons : lave-linge, lave-glace, lave-vaisselle, porte-bébé.
3. Les autres types de composés sont moins productifs. Ce peuvent être des composés représentant des substantifs formés à l'origine d'un substantif et d'un adjectif dont l'ordre réciproque est archaïque : rouge-gorge, blanc-bec.
4. Un groupe semblable de composés comprend des adjectifs formés historiquement d'un participe précédé d'un adverbe : bienveillant, bienséant, maldisant, malfamé.
5. Un autre type de composés correspond à un substantif précédé d'une préposition ou d'un adverbe : avant-scène, après-dîner, contrepoison.
Dans
le français moderne tous ces types de composés peuvent être considérés
comme étant directement formés par la simple adjonction de bases formatives
différentes.
20. La préfixation et la suffixation.
Tout comme des suffixes les préfixes sont caractérisés par un sens plus général que celui des bases formatives, ce qui leur permet de fonctionner en qualité d'éléments constants d'un modèle de formation. Les préfixes et les suffixes ne servent jamais de base de formation. On ne saurait créer de mots nouveaux à partir d'un préfixe ou d'un suffixe ; les combinaisons « base formative + suffixe » et « préfixe + base formative » sont normales, alors que la combinaison « préfixe + suffixe » est impossible.
À côté de ces traits communs les préfixes et les suffixes possèdent des particularités différentielles. La soudure et l'interdépendance sémantique entre le suffixe et la base formative atteignent un très haut degré qui font que le sens du dérivé se trouve généralement transformé en comparaison du sens du mot générateur. En effet, un journaliste n'est pas une variété de journal, mais « une personne qui écrit ou travaille dans un journal ». Quant au préfixe, il conserve le plus souvent une certaine autonomie sémantique par rapport à la base formative dont il ne fera que modifier le sens : superfin signifie « très fin ».
Le suffixe a enfin un pouvoir classificateur dont le préfixe est généralement dépourvu. Si le suffixe fait le plus souvent passer le mot qu'il forme dans une partie du discours (orientation < — orienter), le préfixe sert largement à créer des mots nouveaux dans le cadre de la même partie du discours (irresponsable <— responsable).
Il
est à noter que les formations préfixales sont moins fréquentes
et moins productives par comparaison aux formations suffixales.
22. L'abréviation.
Le français parlé qui de tout temps a répugné aux mots trop longs continue à les abréger, surtout lorsque l'aspect en révèle l'origine savante. Cette tendance à l'abréviation s'est considérablement accrue depuis la fin du XIXe siècle.
On distingue différents types d'abréviations. Parmi les plus fréquentes sont les troncatures telles que amphithéâtre] — « salle de cours », auto[mobile], cyclo [moteur], barofmètre], dactylo [graphe], kilogramme], qu'on forme en laissant tomber le deuxième élément d'un mot composé. Ces formations apparues dans le parler du peuple de Paris pénètrent de plus en plus souvent dans la langue littéraire. Ce mouvement est allé encore plus loin : on rejette une ou plusieurs dernières syllabes sans se soucier de ce que ces syllabes représentent ou non un morphème. L'abréviation s'effectue même lorsque les syllabes retranchées paraissent être indissolublement liées au corps même du mot af[faire], anar[chiste], accu[mulateur], baccalauréat], collabo [ration-niste], déb [utante] — « jeune fille qui débute dans la vie mondaine », puis « très jeune fille », édito[rial], fac[ulté], fortification], imper[méable], labo[ratoire], 'Huma [nité] et même Saint-Ex (Saint-Exupéry).
Parfois on remplace ces syllabes retranchées par un -o final qui représente un pseudo-suffixe populaire : anarcho < anarchiste, apéro < apéritif, camaro < camarade, convalo < convalescent, mécano < mécanicien, métallo < métallurgiste, Montparno < Montparnasse, populo < populaire, proprio < propriétaire.
Généralement on réduit le mot par l'ablation des syllabes finales (apocope), toutefois l'ablation des syllabes initiales (aphérèse) est possible : pitaine < capitaine, cipal < (gardé) municipal, Ricain < Américain.
Un tout autre type d'abréviations est représenté par des mots formés par la prononciation des lettres ou des syllabes initiales des composants de quelque locution, par exemple : C.G.T. — « Confédération générale du travail », O.N. U. — « Organisation des nations unies », PDG — « Président-directeur général », ТОМ— « Territoires d'Outre-Mer». La création de sigles est une des tendances les plus accusées du français actuel qui s'est surtout manifestée à partir de la deuxième moitié du XXe siècle.
Par l'abréviation on ne forme
pas tant des mots nouveaux que des variantes, généralement des variantes
stylistiques de mots existants. Si métro, auto, cinéma, stylo,
dactylo ont effectivement enrichi le français en triomphant de
leurs formes complètes initiales,prof, récré, perme, colon, expo
ne sont que des variantes stylistiques as professeur, récréation,
permission, colonel, exposition.
Il en est de même pour les sigles qui présentent « les doubles »
des locutions correspondantes.
23. La formation des mots par préfixes.
Parmi les formations préfixales la première place revient aux verbes.
La préfixation des verbes. Parmi les préfixes verbaux les plus productifs il faut nommer dé-, dés- et r(e)- et la variante ré-. en- (em-) , a, mé- (mes-), contre-: contredire, trans-, ex-, in- (im-), sou-,
Les verbes préfixés sont
généralement tirés de verbes, plus rarement de substantifs et d '
adj ectifs.
La préfixation des substantifs. Les formations préfixales sont beaucoup plus rares parmi les substantifs que les formations suffixales.
Les préfixes des substantifs les plus répandus sont ceux qui communiquent aux dérivés un sens opposé à celui du mot primitif : dé- (dés-), dis-, in- (im-, ir-, il-), mes- : désordre, désespoir, disproportion, inculture, incroyance, impuissance, irrespect.
Les préfixes les plus productifs de ce groupe sont : anti- qui signifie « dirigé contre » et non- qui confère aux dérivés un sens négatif : antifascisme, antivirus ; non-participation, non-spécialiste.
Le préfixe re-, ré- participe tout autant à la formation des substantifs que des verbes: réapprentissage, réexamen, reculturation.
Parmi les préfixes productifs viennent aussi se ranger co- qui rend l'idée de concomitance et de simultanéité : coexistence, coproduction ; auto- qui signifie « lui-même, par lui-même » : autodéfense, autoguidage; rétro- correspondant à « en arrière » : rétrovision; mono- « un seul »: monobloc, monorail ; bi-----« deux, deux fois » ; biréacteur ; tri-----«trois, trois fois» : triporteur, triplan ; quadri-----«quatre, quatre fois»: quadrimoteur;
poly — « plusieurs, nombreux »: polyculture.
Signalons à part les préfixes d'intensité super-, sur-, hyper-, ultra-, méga(Io): superproduction, supermagasin, surcocktail, hypermarché ;
La préfixation des adjectifs.
Tout comme pour les substantifs
les préfixes des adjectifs les plus répandus et productifs sont ceux
qui communiquent aux dérivés un sens opposé à celui du mot primitif
: in- (et ses variantes), anti-, non-, a-.
Les préfixes d'intensité, dont surtout archi-, sur-, extra-, hyper-,
super- sont aussi fort productifs dans la formation des adjectifs.
La productivité des autres préfixes paraît être plus restreinte.
24. La dérivation par suffixes. Généralités.
La dérivation suffixale est un procédé de formation bien vivant et productif dans le français contemporain.
Pourtant les suffixes moins productifs ne sont pas sans importance, eux non plus, dans le français d'aujourd'hui. C'est que ces suffixes, qui étaient jadis bien productifs, ont enrichi le vocabulaire d'un grand nombre de mots qui ont reçu un large emploi ; certains de ces mots font partie du fonds usuel du vocabulaire. Entre autres, on peut signaler les dérivés avec les suffixes peu productifs aujourd'hui, néanmoins fort répandus. Parmi ces suffixes nommons -eur (grandeur), -esse (tendresse), -ise (franchise), etc. Les parties du discours sont à un point différent sujettes à la suffixation. Ce sont surtout les nominaux (substantifs, adjectifs, adverbes). Les verbes formés à l'aide de suffixes sont moins nombreux.
Les suffixes servant à former des substantifs abstraits.
Les suffixes des substantifs sont fort nombreux. D'après leur fonction sémantique ils se laissent répartir en plusieurs groupes plus ou moins considérables. Nombreux sont surtout les suffixes formant des substantifs à sens abstrait, tels que l'action, la qualité, etc.