Автор работы: Пользователь скрыл имя, 16 Декабря 2010 в 14:06, реферат
Один из биографов Габриэль Шанель писал: "Она создала женщину, которую до нее мир не знал. Она сделала женщину новым существом, всемогущим, несмотря на легендарные женские слабости". Рассказывает московский специалист, кандидат искусствоведения Елена Геннадиевна Фокина.
Габриэль Шанель первой отразила в моде двадцатый век. Ее боготворили принцессы и гувернантки, изысканные аристократки и скромные учительницы, французские модницы и американские бизнес-леди. Мировая популярность Шанель не имела аналогов.
B 1924 г. К. Шанель
открыла мастерскую по
Костюмные украшения
не долго резервировались для
великолепных тканей, для официальных
вечеринок и балов; они стали
хорошо подходить к джерси, твиду,
а также пуловерам (свитерам. В Лондоне,
К. Шанель сопровождала свой день множеством
украшений, которые она носила так, как
не могла себе позволить женщина из хорошего
общества, если она носила длинное платье;
поверх мужского жилета она носила каскад
из жемчуга; на берет моряка она прикалывала
«pave» – украшения, составленные из драгоценных
камней. К. Шанель это уже не заботило,
так как в Лондоне больше не было мест,
где ношение украшений стало бы дурным
тоном: элегантные женщины надевали украшения
на пляж и в море (на морскую прогулку).
Все модные дома, следуя примеру К. Шанель,
продвигали отделы «украшений кутюрье»,
которые предлагали ежесезонно обновляемые
коллекции и открывали новые каналы сбыта
для производителей.
В ноябре 1932 в ее салонах,
К. Шанель и Поль Ириб организовали
выставку ювелирных украшений с бриллиантами,
представленными на старых восковых манекенах:
тиары, браслеты, ожерелья, стреляющие
звездами, которые играли вокруг шеи и
блистающие, как крылья бабочки. Например,
украшения из коллекции «Звезда» и «Комета»
(см.картинки) отображали наиболее четкое
впечатление от стиля « Ар Деко»: формы
металла с глянцевой, полированной поверхностью
лаконично перекликаются с блеском бриллиантов.
Диадема и брошь имеют плоскостное композиционное
решение, четкую, симметричную форму. Колье
«Комета» имеет простую геометрическую
форму, напоминает каскад падающих звездочек,
встречающихся в центре, которым является
крупный ограненный бриллиант. Украшения
выполнены из белого металла, с разными
бриллиантами, как по цвету, так и по размерам.
В выставочном буклете К. Шанель объясняет
свое изменение курса как сюрприз, который
она преподнесла как прессе, так и публике:
«причиной, которая привела меня первоначально
к разработке костюмных ювелирных украшений,
стало то, что я обнаружила их демократичность,
во времена, когда было принято проявление
богатства. Но это соображение исчезло
в период финансового кризиса, когда инстинктивные
желания возникли снова, как показатель
подлинности во всем, что возвысило забавные
вещи из прошлого ювелирного дела до их
истинного уровня». Эта выставка была
лишь роскошным эпизодом, после которого
имя К. Шанель навсегда осталось тесно
связанным с ювелирными костюмными украшениями.
К. Шанель оказалась
прирожденной коммерсанткой, властной
рукой ведя свое дело и став в 1920-е гг.
одним из ведущих создателей высокой моды.
К. Шанель предложила ношение бижутерии,
считая их достойной конкуренцией дорогим
украшениям, считая костюмные украшения
достаточно демократичными и привлекательными.
(www.koricaclub.ru http://
Coco Chanel est une créatrice, modiste, une stiliste célèbre pour sa création de haute couture et de parfum. Elle se fonctionne des petits chapeaux originaux, des robes, des cardigans, des pantalons.
Robe est un vêtement presque exclusivement féminin. En 1920 les petites robes noires commencent à apparaître, vêtement court et léger aux lignes simples et de couleur sombre.
C’est la naissance d’une nouvelle femme, poitrine haute et ronde, épaules étroites, taille cintrée. C’est la nouveauté et l’élégance de son style.
Jupe est un vêtement presque exclusivement
féminin. Il existe de nombreux types et variantes : la jupe droite,
la jupe parapluie, la jupe soleil, la jupe plissé, la minijupe.
Coco Chanel
Il n’y a pas de mode si elle ne descend pas dans la rue» Coco Chanel.
« La mode se démode...le style
jamais »-- Coco Chanel
Depuis le milieu du XX e siècle, la mode s’est construit une image de phénomène de société.
Une veste est un vêtement classique qui se fèrme avec des boutons. La veste comporte une poche sur le torse dans laquelle se glisse une pochette colorée assortie à la cravate ou à l’ensemble. Un mouchoir ou un petit foulard peuvent faire office de pochette.
Pantalon est un vêtement lié à l’histoire de la domestication du cheval, indispensable pour le monter. Le pantalon moderne sera adopté vers 1850. En 1909 le sport popularisera
le port du pantalon chez les femmes.
Jupe
est un vêtement presque exclusivement féminin. Il existe de nombreux
types et variantes : la jupe droite, la jupe parapluie, la jupe soleil,
la jupe plissé, la minijupe.
Robe est un vêtement presque exclusivement féminin. En 1920 les petites robes noires
commencent à apparaître, vêtement court et léger aux lignes simples et de couleur
sombre.
Elle ouvre sa propre maison de couture. Elle dessine aussi des costumes de scène
d’opéra et de théâtre,
Pull-over est un vetement tricoté. Il est généralement en laine parfois en d’autres fibres textiles.
Types de pull-over: pull marin,
pull irlandais, pull islandais.
Coco Chanel http://fr.wikipedia.
Nom de naissance Gabrielle Bonheur Chasnel
Surnom(s) Mademoiselle / Coco
Naissance 19 août 1883
Saumur, Maine-et-Loire, France
Décès 10 janvier 1971 (à 87 ans)
Paris, France
Nationalité Française
Profession(s) Styliste
Modiste
Gabrielle Bonheur Chasnel dite Coco Chanel née le 19 août 1883 à Saumur et morte le 10 janvier 1971, à Paris, est une créatrice, modiste et styliste française célèbre pour ses créations de haute couture et de parfum. Elle est à l'origine de la maison de haute couture Chanel, « symbole de l'élégance française »1.Sommaire [masquer]
1 Biographie
1.1 Enfance
1.2 Gabrielle devient « Coco »
1.3 Une modiste à contre-courant
1.4 Ouverture des premières boutiques
1.5 Naissance d'un style : « la reine du genre pauvre »
1.6 Le succès continue
1.7 Un cercle d'amis artistes
1.8 L'Empire Chanel
1.9 La guerre : fermeture de la maison et liaison amoureuse gênante
1.10 L'après-guerre, l'escapade en Suisse
1.11 Le retour à Paris, le triomphe du tailleur en tweed gansé
1.12 Fin de carrière
2 Anecdotes
3 Citations
4 Cinématographie
5 Notes et références
6 Voir aussi
6.1 Articles connexes
6.2 Bibliographie
Elle est issue d'une lignée de marchands
forains cévenols, de Ponteils-et-Brésis2. Elle est la fille d'Albert
Chanel, un camelot originaire du Gard et de Jeanne Devolle, couturière
originaire de Courpière, tous deux établis à Saumur3.
La mère de Coco Chanel meurt à
trente-trois ans à peine3, épuisée par des grossesses successives
et par le travail qu'elle effectue sur les marchés, dans le froid4.
La jeune fille n'a alors que douze ans3. Son père l'abandonne pour
aller faire fortune en Amérique5 et elle se retrouve ainsi seule avec
ses deux sœurs, Julie, treize ans, et Antoinette, huit ans, dans un
orphelinat à Aubazine en Corrèze6. Ses deux frères sont, quant à
eux, placés à l'âge de dix et six ans dans une ferme comme garçons
à tout faire.
À l'âge de dix-huit ans, Gabrielle est confiée aux dames chanoinesses de Moulins, qui lui apprennent le pointilleux métier de couseuse. Elle y retrouve sa cousine Adrienne, qui avait le même âge et, surtout, la même ambition de s'en sortir. En 1903, habile à manier le fil et l'aiguille, elle est placée en qualité de couseuse dans une maison spécialisée en trousseaux et layettes.
Gabrielle devient « Coco » [modifier]
Chapeau créé par Coco Chanel en 1912.
Vers 1907-1908, très courtisée, Gabrielle,
qui ne compte pas partager le sort anonyme des « cousettes », est
prête à prendre des risques. Lors d'un voyage à Vichy, chez son oncle,
en quête d'un avenir dont elle refuse qu'il se limite à broder sur
des draps de coton, elle se met à poser sur la scène du Beuglant de
la Rotonde, un café-concert où elle fait ses premières apparitions,
silencieuses. Bientôt, elle ose pousser la chansonnette et se met à
rêver de music-hall. Âgée de vingt-quatre ans, elle se produit en
spectacle devant les officiers qui la surnomment « Coco », parce qu'elle
a pour habitude de chanter Qui qu'a vu Coco dans l'Trocadéro ? (paroles
de Baumaine et Blondelet, musique de Deransart). Ce surnom ne la quittera
plus.
Admirée par une horde de jeunes garçons
fortunés ou titrés, sa jolie silhouette séduit Étienne Balsan, un
homme du monde, riche gentleman qui vient de rendre ses galons d'officier
pour se consacrer à l'élevage de chevaux et aux courses. Il lui fait
découvrir la vie de son château, le domaine de Royallieu près de
Compiègne resté malheureusement célèbre pour son histoire pendant
la Seconde Guerre mondiale. Pendant près d'un an, elle apprend les
arcanes de la haute société, mais l’idylle ne dure que quelques
mois : elle se rend compte qu’elle ne l’aime plus, elle s'ennuie
et pleure. Elle a vingt-cinq ans et nulle part où se réfugier. Elle
s'échappe alors en jodhpurs7, et galope dans la forêt de Compiègne
en essayant de défier son avenir.
Heureusement, les fréquentations de Balsan lui font rencontrer son premier amour, l'anglais Arthur Capel, surnommé « Boy ». On le dit fils naturel du banquier Pereire. Boy est un riche homme d'affaires qui a fait fortune dans les frets charbonniers. Il est aussi un homme de cheval possédant une écurie de polo. Ce sera un amour irrégulier (il épousera malgré tout une Anglaise) et sincère qui durera dix ans, jusqu'à un accident de voiture en 1919 auquel il ne survivra pas.
Une modiste à contre-courant
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Coco Chanel ne reste cependant pas
oisive. Comment oublier les rudiments, enseignés à Moulins, du maniement
du fil et de l’aiguille ? Saisissant la balle au bond, c’est peut-être
par la couture qu’elle franchira l’obstacle qui mène à la liberté
et l’indépendance. Ne perdant pas de temps, elle s’imprègne de
l’enrichissante initiation prodiguée par Lucienne Rabaté, célèbre
modiste du moment. Elle se confectionne de petits chapeaux originaux
qu’elle pose très bas sur son front. Pour assister aux mondaines
courses de chevaux, elle n’arbore pas les robes des grands couturiers
mais ses propres réalisations. Jeune femme charmante mais au style
décalé, tantôt écolière en tenue sobre et sage noire et blanche,
tantôt garçonne n’hésitant pas à porter polo, cardigan, jodhpurs
et pantalons, elle invente déjà un nouveau style, une nouvelle allure.
Ses créations avant-gardistes, très sobres, contrastent avec celles
que portent les élégantes de l’époque.
En 1909, sur les conseils de Boy Capel,
son artisanat débute Boulevard Malesherbes, dans la garçonnière parisienne
de son protecteur Étienne Balsan. Les chapeaux qu'elle propose à ses
clientes ne sont que des déclinaisons de ceux qu'elle fabrique pour
elle-même et qui, au château de Royallieu, près de Compiègne, ont
séduit ses amies, des demi-mondaines qui fréquentaient le lieu. Balsan
ne croit pas à un succès commercial.
N'ayant pas de formation technique, ni d'outils de fabrication, Gabrielle achète ses formes de chapeaux dans les grands magasins, puis les garnit avant de les revendre. La nouveauté et l'élégance de son style font que, très vite, elle doit faire appel à sa tante (ou cousine?) Adrienne, et à sa sœur Antoinette, pour la seconder. Ses créations de chapeaux, débarrassées des grandes plumes d'autruches ou autres froufrous volumineux, commencent à être appréciées pour leur exquise simplicité et leur sophistication retenue.
Ouverture des premières boutiques
[modifier]
Devenue la compagne de Boy Capel, Coco Chanel développe ses activités avec l’aide de ce dernier. En 1910, son amant britannique lui prête les fonds nécessaires à l'achat d'une patente et à l'ouverture d'un salon de modiste au 21 rue Cambon à Paris, sous le nom de « CHANEL MODES ». À l’été 1913, alors que le couple séjourne à Deauville, Boy Capel loue une boutique entre le casino et l’Hôtel Normandy. Comme à Paris, elle est modiste mais l’enseigne est changée en mentionnant son nom complet : « GABRIELLE CHASNEL » ; la boutique ne désemplit pas. En 1915, à Biarritz, elle ouvre sa troisième boutique et première vraie maison de couture. Suivant sa seule inspiration, elle raccourcit les jupes et supprime la taille. Elle libère le corps de la femme. Ses boutiques bénéficient de la clientèle de toute la société élégante qui s’est repliée pendant la guerre dans ces deux stations balnéaires.
Naissance d'un style : « la reine
du genre pauvre » [modifier]
Dès 1915, l'étoffe manquant, elle
taille des robes de sport dans le jersey des sweaters de lads, ces tricots
de corps pour les soldats, qu'elle a depuis longtemps adoptés. Libérant
le corps, abandonnant la taille, Chanel annonce cette « silhouette
neuve » qui lui vaudra sa réputation. Pour s'y conformer, les femmes
s'efforcent d'être « maigres comme Coco », qui, d'un coup de ciseaux
libérateur, devient une des premières femmes aux cheveux courts à
créer des vêtements simples et pratiques, dont l’esthétique s’inspire
d'une vie dynamique et sportive qui aime jouer avec les codes féminins/masculins.
En 1916, elle utilise la belle et élégante
Adrienne comme mannequin à Deauville, qui est alors un lieu de
villégiature à la mode. Elle y promène aussi sa propre silhouette
androgyne, en testant ses nouvelles tenues contrastant avec leur extrême
simplicité et leur confort sous les yeux d'aristocrates européennes
encore très couvertes d'apparat et maintenues dans des corsets rigides.
La pénurie de tissus due à la Première Guerre mondiale, ainsi que
la pénurie relative de main-d'œuvre domestique ont créé de nouveaux
besoins pour les femmes. Chanel, femme libre et active, perçoit ces
besoins. Elle achète à Rodier des pièces entières d'un jersey utilisé
à l'époque uniquement pour les sous-vêtements masculins.
En 1918, immédiatement après la guerre,
elle commence à édifier peu à peu l’une des maisons de
couture les plus importantes de l’époque, elle emploie plus de 300
ouvrières, et rembourse enfin Boy Capel refusant à jamais le statut
de femme entretenue. La guerre terminée, Boy doit prendre femme, selon
les codes de l'aristocratie anglaise. Coco en éprouve une insupportable
humiliation. Mais, comme sa mère, elle accepte le pire au nom de l'amour.
Elle aimera sincèrement Boy jusqu'à cette nuit du 22 décembre 1919
où, réveillée à 4 heures par un messager, on lui apprend qu'il s'est
tué la veille sur la route. « En perdant Capel, je perdais tout. »
avouera-t-elle 50 ans plus tard.
Profondément affectée par la mort
de son amant, afin de ne pas sombrer dans le chagrin, elle se raccroche
à son travail comme une forcenée. Cette attitude sera payante,
car le succès de ses modèles va grandissant et l'incite à développer
encore sa maison.
Le succès continue [modifier]
Coco Chanel et le Duc de Westminster
Dès 1921 à Paris, à côté
de la luxueuse Place Vendôme, Coco Chanel annexe en quelques années
les numéros 27, 29 et enfin 31 de la rue Cambon. Une adresse mythique
où se trouve aujourd'hui encore la célèbre maison de couture
qui porte son nom. Elle dispose en outre de ses propres fabriques de
tissus en Normandie et s'associe avec les propriétaires de la marque
Bourjois — les frères Wertheimer — afin de diffuser commercialement
ses parfums. Ses liaisons masculines lui donnent souvent de beaux motifs
d’inspiration, c’est ainsi qu’elle crée des robes à motifs slaves
lorsqu'elle a une liaison amoureuse avec le Grand-duc Dimitri Pavlovitch
de Russie, cousin du dernier tsar de Russie en exil qui lui aurait inspiré
la forme du flacon de son célèbre N°5 (flasque de vodka des troupes
russes). Elle fut aussi la maîtresse du poète Pierre Reverdy, avant
que celui-ci de plus en plus mystique ne se retire à l'abbaye de Solesmes.
Elle héberge Stravinski et les siens pendant deux ans à Garches. Plus
tard, elle emprunte à son nouvel amant, le Duc de Westminster, réputé
l’homme le plus riche d’Angleterre, des éléments de costume masculin,
comme le chandail, la pelisse, le béret de marin ou la veste en tweed.
Elle les adapte ensuite à la panoplie vestimentaire de la femme qu’elle
souhaite moderne et dynamique, sachant allier le confort à l’élégance.
Elle est l'une des premières à
lancer la mode des cheveux courts, elle s’oppose résolument à
la sophistication prônée par Paul Poiret (qui accusait Chanel de transformer
les femmes en « petites télégraphistes sous-alimentées ») (D'après
la télésuite « Coco Chanel », elle aurait répliqué en disant qu'elle
ne voulait pas de femmes ayant l'air d’« esclaves échappées de
leur harem » en se référant à la mode orientaliste de l'époque).
Elle privilégie une simplicité soigneusement étudiée, des tenues
pratiques, comme le pyjama, à porter sur la plage comme en soirée
; les premiers pantalons, la jupe plissée courte, le tailleur orné
de poches. Une mode qui s'inspire du vêtement de sport en lieux balnéaires
(golf, tennis, plage, yachting). Elle propose des cardigans en maille
jersey sur des jupes courtes, le tout surmonté d'un chapeau cloche.
De même les robes de cocktail taille basse s'arrêtant au-dessus du
genou, que l'on peut associer aux danses charleston populaires entre
1925 et 1935.
En 1926, la célèbre petite robe noire
(couleur jusqu’alors exclusivement réservée au deuil), fourreau
droit sans col à manches 3/4, tube noir en crêpe de Chine, correspondent
parfaitement à la mode « garçonne » effaçant les formes du corps
féminin. Maintes fois copiée, cette « Ford signée Chanel » faisant
référence à la populaire voiture américaine, ainsi que devait la
qualifier le magazine Vogue, ne tardera pas à devenir un classique
de la garde-robe féminine des années 1920 et 30.
Récusant le qualificatif de «
genre pauvre » souvent accolé à ses créations, Chanel
entend distinguer la véritable sobriété du dépouillement :
si la toilette féminine doit être simple, celle-ci, en revanche, doit
être agrémentée d’accessoires. Chanel recourt, par exemple, à
de faux bijoux mêlant pierres semi-précieuses, strass et fausses perles,
ainsi qu’à des bracelets ornés d’un motif « croix de Malte »,
ou encore à des broches d’inspiration byzantine ou à motifs d’animaux,
de fleurs ou de coquillages — à la création desquels ont présidé
Étienne de Beaumont, Paul Iribe et surtout, entre 1929 et 1937, Fulco
di Verdura, qui a su conférer aux bijoux de Chanel leur identité propre.