Автор работы: Пользователь скрыл имя, 14 Января 2012 в 19:35, реферат
Chaque langue possède des sources de l’enrichissement du vocabulaire. Ce sont les sources internes: l’évolution sémantique, la formation des mots; et le source externe: les emprunts. La formation des mots était toujours et reste une source féconde de l’enrichissement du vocabulaire français. Les linguistes français ont consacré beaucoup de travaux à ce phénomène. Parmi les procédés de la formation des mots nouvaux une place considérable est destinée au procédés morphologiques, en particulier à l’affixation.
I. Introduction
II. Chapitre 1. La suffixation
1.1. Les généralités
1.2. Le point de vue des linguistes
1.3. Les suffixes productifs des substantifs
1.3.1. Les suffixes des noms d’agent et d’instrument
1.3.2. Les suffixes des noms abstraits
1.3.3. Les suffixes appréciatifs
1.4. Les suffixes productifs des adjectifs
1.5. La suffixation des verbes
1.6.La suffixation des adverbes
Chapitre 2. La préfixation
2.1. Les généralités
2.1.Les préfixes productifs
III. Conclusion
IV. Littérature
ФЕДЕРАЛЬНОЕ АГЕНТСТВО ПО ОБРАЗОВАНИЮ
ГОУ ВПО «Тверской государственный университет»
Факультет иностранных языков и международной коммуникации
Кафедра немецкого языка
Специальность «Теория и методика преподавания
иностранных
языков и культур»
Реферат
La productivité
de la formation affixale dans le français moderne.
Выполнил: Рулева Д.М
Проверил:
Осипова О.В.
Тверь 2011
Table de matières
I. Introduction
II. Chapitre 1. La suffixation
1.1. Les généralités
1.2. Le point de vue des linguistes
1.3. Les suffixes productifs des substantifs
1.3.1. Les suffixes des noms d’agent et d’instrument
1.3.2. Les suffixes des noms abstraits
1.3.3. Les suffixes appréciatifs
1.4. Les suffixes productifs des adjectifs
1.5. La suffixation des verbes
1.6.La suffixation des adverbes
Chapitre 2. La préfixation
2.1. Les généralités
2.1.Les préfixes productifs
III. Conclusion
IV. Littérature
I. Introduction
Chaque
langue possède des sources de l’enrichissement du vocabulaire. Ce
sont les sources internes: l’évolution sémantique, la formation
des mots; et le source externe: les emprunts. La formation des mots
était toujours et reste une source féconde de l’enrichissement du
vocabulaire français. Les linguistes français ont consacré beaucoup
de travaux à ce phénomène. Parmi les procédés de la formation
des mots nouvaux une place considérable est destinée au procédés
morphologiques, en particulier à l’affixation. L’objectif de ce
raport est d’étudier la vitalité et la productivité des affixes
existants, de considérer le point de vue des linguistes ayant décrit
la formation affixale et de faire des conclusions sur sa productivité.
L’actualité du problème est incotestable. La lingue se développe
toujours et il est nécessaire de considérer les différents procédés
de la formation des mots nouvaux pour en établir l’influence sur
l’enrichissement du vocabulaire. Cette influence n’était pas la
même durant des sciècles. C’est pourquoi il est important de caractériser l’état
actuel. Dans ce raport on va étudier l’état actuel de l’affixation
et son rôle dans l’enrichissement du vocabulaire français.
Chapitre 1. La suffixation
1.1. Les généralités
La dérivation suffixale est un procédé de formation des mots nouvaux, qui consiste à ajouter une suite phonétique appelée suffixe après le radical d’un vocable déjà existant. Le suffixe forme un tout avec le lexème de base, entre ces deux éléments la frontière est souvent incertaine et s’efface parfois complètement, donc le degré de soudure entre le suffixe et la base formative est très haut. L’autre trait particulier des suffixes est leur pouvoir classificateur, le suffixe fait le plus souvent passer le mot qu’il forme dans la partie du discours autre que celle à laquelle appartenait le mot générateur. Les substantifs et les adjectifs sont les parties du discours les plus sujettes à la suffixation. Tandis que les verbes formés à l’aide de suffixes sont relativement moins nombreux. Les adverbes ont un seul suffixe -ment, qui sert à former un adverbe d’un adjectif et la productivité de ce suffixe est limitée par le nomre des adjectifs.
Le
degré de vitalité et de productivité des suffixes
existants, n’était pas toujours le même au cours du temps. Deux
tendances se présentent: certains suffixes ont à peu près ou tout
à fait cessé d’être productifs, d’autres sont en pleine vigueur
et productivité. Pourtant les suffixes moins productifs ne sont pas
sans importance, eux non plus, dans le français d’aujourd’hui.
C’est que ces suffixes, qui étaient jadis bien productifs, ont enrichi
le vocabulaire d’un grand nombre de mots qui ont reçu un large emploi;
certains de ces mots font partie du fond usuel du vocabulaire.
1.2. Le point de vue des linguistes
La dérivation suffixale est d’une richesse considérable dans le français moderne. Telle est l’opinion de nos linguistes soviétiques qui la partagent avec nombre de linguistes français (A.Darmesteter, E.Pichon, J.Dubois). Selon eux la suffixation est en pleine vie et en pleine force d’expension dans la langue française d’aujourd’hui, les faits linguistiques le prouvent. Par contre, d’autre linguites français (Ch.Bally, A.Dauzat) essayent de prouver que de nos jours la suffixation s’est considérablement appauvrie, et tombe en désuétude. Ainsi Ch.Bally dément la supposition que les suffixes sont en progrès. Il dit que si l’on compare la sufixation française avec celle de l’allemand, qui elle est maximalement productive, on est étonné de la diffuculté qu’on a à trouver des équivalents français pour une foule de suffixaux allemands.
Seul
l’étude approfondie de la dérivation suffixale montre qu’elle
reste un des moyens essentiels de l’enrichissement du vocabulaire.
Elle offre une variété qui permet à la pensée de s’exprimer
dans ses nuances les plus fines. Le français a possédé plus de cent
suffixes différents; les uns, vivants à l’origine, se sont éteint;
les autres, nés aus cours de l’évolution de la langue, restent encore
productifs, la plupart a traversé les siècles sans rien perdre de
son énérgie primitive. La forme de certains suffixes a changé par
suite des modifications de la prononciation; souvent aussi, la signifcation
a changé avec le temps. Mais en général, la suffixation en tant que
moyen de l’enrichissement du vocabulaire français est bien vivante
et produtive de nos jours.
1.3. Les suffixes productifs des substantifs
Les suffixes des substantifs constituent le groupe de suffixes le plus considérable. Les suffixes productifs de ce groupe se subdivisent en trois groupes essentiels:
1) les suffixes des noms d’agent et d’instrument
2) les suffixes des noms abstraits
3) les suffixes appréciatifs
Tous ces trois groupes de suffixes nominaux se caractérisent par leur vitalité et leur fécondité.
1.3.1. Les suffixes des noms d’agent et d’instrument
Les suffixes les plus productifs de ce groupe sont:
-eur, -euse
-ateur
Exemples: chauffeur, boxeur, provocateur, lutteur, animateur (noms d’agent); aspirateur, piocheuse, balayeuse, réacteur (noms d’instrument).
-ier, -ière
-ien, -ienne
Exemples: chocolatier, liftier, académicien, phonéticien (noms d’agent); abasourdier, chalutier, pétrolier.
Les suffixes -ier, -ière ont plusieurs fonctions. Ils servent encore à former les noms des arbres frutiers: cerisier, prunier, pommier; les noms des objets servant à contenir qch: soupière, théière, encrier.
Les suffixes -ien, -ienne jouissent d’une drande productivité dans la formation des noms de nationalités ou d’habitants de ville: canadien, parisien, indien.
-iste
Exemples:
anarchiste, terroriste, communiste, romaniste, médiéviste, ébéniste
et beaucoup d’autres noms d’agent.
1.3.2. les suffixes des noms abstraits
Les suffixes des noms abstraits constuent un groupe considérable parmi les suffixes des substantifs. Ils sont divisés en deux groupes essentiels:
1) Les suffixes des noms d’action. Les suffixes les plus productifs de ce groupe sont:
-ation
Exemples: culturalisation, périodisation, climatisation, réalisation, exploitation, américanisation, déclaration, protastation, etc. Le nombre des dérivés est très grand. Outre l’action les dérivés avec ce suffixe peuvent exprimer l’insrument de l’action (procuration), l’objet ou le résultat de l’action (fondation), le lieu ou l’action s’effectue (habitation)
-ment
Exemples: chuchotement, grondement, coassement, miaulement (action); bâtiment (résultat de l’action); ornement, accoutrement, enjolivement (l’insrument de l’action); logement (le lieu ou l’action s’effectue); attendrissement, ahurissement (état humain).
De nos jours ce suffixe sert surtout à former des termes techniques et politiques qui indiquent l’action ou son résultat: armement, asservissement, recrutement, banissement, écoulement.
-age
Ce suffixe marque l’action ou son résultat et il est largement employé dans la terminologie technique.
Exemples: raffinage, frittage, bétonnage, gommage, pressage, séchage, sondage
2) Les suffixes de qualité. Les suffixes les plus productifs de ce groupe sont:
-ité, -(e)té
Exemples: agilité, clarté, obscurité, fierté, bonté, gravité, rapidité, francité
De nos jours
ce suffixe est un puissant instrument de dérivation dans le terminologie
spéciale: collabilité, serviabilité, sociabilité, objectivité,
agressivité.
1.3.3. Les suffixes appréciatifs
A part se situent les suffixes qui confèrent aux dérivés une appréciation subjective; ce sont les suffixes diminutifs dont la productivité semble reprendre de la vigueur dans le français contemporain:
-et, -elet: jardinet, enfantelet
-elle: ruelle, tourelle
-on, -eron, -illon: ourson, chaton, moucheron, négrillon
Ce sont encore les suffixes péjoratifs:
-aille: mangeaille, valetaille
-asse: paperasse
-on:
Margoton
1.4. Les suffixes productifs des adjectifs
La suffixation des adjectifs est aussi un moyen productif de la dérivation française. Les suffixes les plus répendus et productifs sont:
-ique
Exemples: énergique, pacifique (quélités diverses); philosophique, géographique, artistique (appartenance à quelque branche scientifique, à une école)
-al, et -el
Exemples: national, social, culturel, criminel, mondial, industriel, tropical (sens relationel)
-able
Exemples: discutable, pardonnable, sortable, corrigible, nuisible (l’aptitude à subir l’action rendu par la base formative verbale)
-iste
Exemples: monarchiste, anarchiste, socialiste (appartenance à une idéologie, à une doctrine)
-ien et -ier
Exemples: académicien, financier (sens relationel).
1.5. La suffixation des verbes.
La suffixation des verbes est considérablement moins productive que celle des substantifs et des adjectifs. Pourtant on trouve un certain nombre des néologismes avec des suffixes -is, -ifi- (qui signifient mettre dans l’état exprimé par la base formative) et avec les suffixes à valeur appréciative.
-is
Exemples: légaliser, actualiser, synchroniser, climatiser, politiser, soviétiser.
-ifi-
Exemples: typifier, électrifier, planifier, radifier
Une multitude de verbes appréciatifs est formée à l’aide des suffixes diminutifs et péjoratifs. Les suffixes appréciatifs verbaux, surtout les péjoratifs, sont plus productifs que les suffixes appréciatifs nominaux.
-ass-, -aille, -ot-
Exemples: dormailler, écrivailler, politicailler, rêvasser, traînasser, vivoter, siffloter (valeur péjorative).
-ot-, -ill-, -onn-
Exemples: toussoter,
buvoter, trembloter, sautiller, chantonner (valeur diminutive).
1.6. La suffixation des adverbes
La dérivation
des adverbes s’effectue à l’aide de l’unique suffixe -ment.
Les formations avec ce suffixe peuvent exprimer: la manière (lentement,
mollement, prudemment, modestement), le degré d’intensité de la
manifestation d’un phénomène (complètement, radicalement, entièrement,
extrêmement), un rapport de temps (prochainement), l’attitude de
celui qui parle envers la réalité (probablement, certainement, évidemment,
exactement).
Chapitre 2. La préfixation
2.1. Les généralités
La dérivation préfixale est un procédé de formation des mots nouvaux, qui consiste à mettre un ou un groupe de phomèmes appelé préfixe devant le radical d’un vocable déjà existant. La préfixation autant que la suffixation contribue efficacement à l’enrichissement du vocabulaire français. A la différence des suffixes, les préfixes peuvent être facilement délimités, on n’éprouve aucune difficulté à trouver la frontière entre un préfixe et la base formative. Seul le préfixe peut se voir masqué par le jeu des assimilations (insoluble, impossible). Un autre trait particulier des préfixes c’est qu’ils ne font pas générallement les mots passer d’une partie du discours à une autre. La partie du discours la plus sujette à la préfixation est le verb. Comme les suffixes, les préfixes se subdivisent en préfixes morts et vivants, productifs et improductifs.
En ancien français la préfixation était plus répandue que de nos jours. Avec le développement des tendances analytiques nombre de dérivés a été remplacés par des périphrases: il anuite (il fait nuit,) s’aparessir (devenir paresseux), abarbir (rendre barbare), désangoisser (tirer d’angoisse), enfierir (rendre fier).
Peu
à peu ont disparu des formations synonymes du même radical telles
que méliorer – améliorer, mercier – remercier, compagner – accompagner.
La forme préfixale, étant plus expressive, l’emporte.
2.1.Les préfixes productifs
Malgré que la préfixation soit moins productive en français moderne qu’en ancien français, il existe pourtant nombre de préfixes qui sont en pleine productivité de nos jours. Ce sont:
Dé-, dés-, dis-, di- – pour former des substantifs, des adjectifs et des verbes
Exemples: décharcher, déplumer, désagréable, déraisonnable, désaccord, disproposition, disjoindre, désinformation, détruire, désordre (sens général – opposition)
Co-, com-, con- – pour former des substantifs, des adjectifs et des verbes
Exemples: cohabiter, collaborer, concitoyen, composer (similitude ou concomitance)
Re-, ré- – pour former des verbes
Exemples: revoir, relire, rouvrir, remettre, réintroduire (répétition de l’action exprimée par la base formative)
In- (im-, ir-, il-) – pour former des substantifs et des adjectifs
Exemples: impuissance, irrespect, inconfort, incapable, impossible, inactif (sens opposé)
Non- – pour former des substantifs et des adjectifs
Exemples: non-intervention, non-sens, non-succès, non-violent, nondiréctif (sens négatif)
Anti- – pour former des substantifs et des adjectifs
Exemples: antivirus, antifascisme, antiraciste, antidémocratique (dirigé contre)
A
part se trouvent des préfixes d’intensité super-,
sur-, hyper-, ultra-, méga-, extra-,
archi- dont l’activité créatrice s’est sensiblement accrue
dans le français d’aujourd’hui: supermagasin, surhumain, superfilm,
hypertension, hypernerveux, extra-sensible, méga-entreprise, achiplein,
ultramicroscope, ultrarapide.
III. Conclusion
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